La détox du foie? Ce n’est pas ce que vous croyez!

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Avec l’été qui arrive à grands pas, c’est tout naturel de vouloir se préparer avec une petite détox. On pense notamment à son foie, mis à l’épreuve par une alimentation riche de l’hiver, et les couches de vêtements qui ont dissimulé nos indulgences…

Mais méfiance ! Car le foie est une machine bien ficelée et une cure de jus et un régime hypocalorique sans graisses est en fait une punition plutôt qu’un salut. Ce serait bénéfique si cela permettait de rompre avec une alimentation industrielle et déséquilibrée, pauvre en nutriments et en légumes. Malheureusement, les adeptes de ce genre de cure sont déjà très connaisseurs en nourriture « saine ». Pour eux, ces cures ne font qu’épuiser leurs réserves de vitamines et de minéraux !

L’autre catégorie d’adeptes sont ceux qui croient, à tort, que de faire l’une ou l’autre cure de temps en temps leur donne carte blanche pour manger et boire tout ce qu’ils veulent, impunément !

Il faut comprendre comment le foie opère sa fonction de détoxination pour se rendre compte de l’aberration de ce genre de cure. Pour simplifier l’explication d’un processus ultra-complexe, nous pouvons dire que la détox se fait en deux étapes : l’oxydation et la conjugaison.

La première étape consiste en une réaction chimique qui permet d’extraire la toxine de son lieu de stockage : la cellule de graisse. Cette réaction induit une forte circulation des radicaux libres (à cause de l’oxydation) ce qui nécessite l’intervention d’antioxydants, à savoir les vitamines A, D et E. Ce sont des vitamines liposolubles, provenant des graisses (que l’on ne trouve pas souvent dans les cures!)

A ce stade, les toxines libérées sont très réactives, donc il est important d’avoir des réserves d’enzymes pour l’étape suivante, la conjugaison. Celle-ci consiste à rendre la toxine hydrosoluble, afin qu’elle puisse être éliminée via les urines ou la bile. Ici, ce sont les aliments riches en soufre qui vont soutenir cette réaction, tels les jaunes d’œuf, et des acides aminés comme la taurine et la cystéine, dont les meilleures sources sont les viandes de pâture et les produits laitiers (là aussi, des aliments que l’on ne trouve pas en cure)… Sans ces réserves, les toxines ne sont pas éliminées et restent en circulation dans l’organisme.

Le meilleur moyen de soutenir votre foie dans sa fonction d’élimination des toxines est donc de lui procurer des graisses saines (en modération toutefois !) car elles vont stimuler la production de bile. C’est la bile qui va permettre d’éliminer efficacement les toxines. Une de ses composantes est le cholestérol, d’où l’importance d’en consommer. La source la plus saine se trouve en fait dans les graisses animales de bêtes élevées en pâture.

Alors oubliez ces cures de jus. Et si votre alimentation au quotidien laisse à désirer, alors songez plutôt à l’améliorer sur le long terme, pas juste le temps d’une cure !

Donc pour aider son foie à effectuer une de ses tâches très importantes d’élimination des toxines, il vaut mieux lui apporter les nutriments qui lui sont les plus précieux, à savoir les bonnes graisses, au lieu de l’affamer par des cures de jus qui risquent de l’affaiblir.

Pensez également à gérer votre stress car il oblige votre système nerveux à détourner l’énergie de réparation et de renouveau des organes en faveur du système musculaire. Vos muscles sont tendus, mais votre foie ne travaille plus à l’élimination des toxines, du coup, l’organisme les stocke, dans les cellules graisseuses…

Un autre moyen de soutenir votre foie est de ne pas ingérer de toxines, c’est-à-dire de ne pas consommer d’aliments industriels et de préférer le bio lorsque c’est possible pour éviter les pesticides.

Si vous mangez déjà sainement, alors tâchez de consommer des aliments dont la densité en nutriments utiles au foie est importante : les graisses comme le beurre de lait cru qui contient de la vitamine A et E, mais aussi du calcium, du jaune d’œuf pour son cholestérol et du consommé de bœuf (ou du bouillon d’os) pour la gélatine. Ces aliments sont riches et nutritifs pour le foie, lui apportant vitamines, minéraux et enzymes donc il lui sera d’autant plus facile de faire son travail.

Voici la recette d’une soupe qui comprend un bon nombre d’ingrédients riches et nourrissants qui vont soutenir la fonction détoxinante du foie. On peut en faire toutes les semaines, ainsi le bouillon peut aussi servir pour des sauces ou d’autres préparations qui requièrent de l’eau.

La soupe véritablement détox:

Il vous faudra :

2 kg d’os de bœuf de pâture nourri d’herbe

1 oignon haché (contient de la cystine, un acide aminé employé par le foie pour produire de la glutathionne, un puissant antioxydant)

1 gousse d’ail écrasée

1 kg de légumes de saison bio en dés : poireaux, navet et carottes (riches en souffre, ils augmenteront vos stocks de glutathionne)

1 bouquet garni

Sel de Guérande

1 cuillère à café de vinaigre de cidre pour extraire les minéraux des os

4 litres d’eau, ou ce qu’il faut pour tout couvrir

Mettez tous ces ingrédients dans une grande marmite et faites bouillir. Ecumez les impuretés en surface au fur et à mesure. Puis couvrez, réduisez le feu, et laissez mijoter à feu doux 3-4 heures, et même plus si vous le voulez. Plus ça mijote, plus vous aurez de gélatine.

Filtrez le bouillon obtenu et jetez les os et les légumes.

Pour servir, rajoutez de nouveaux légumes ainsi que du gingembre et de l’ail frais. Une fois les légumes cuits, vous pouvez servir tel quel ou mixer.

Consommez avec une tranche de pain traditionnel au levain tartinée généreusement au beurre cru bien sûr !

 

 

Pourquoi il est urgent d’arrêter le sucre.

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Je pense que nous savons tous que le sucre est nocif et que nous en consommons beaucoup trop. En vérité, c’est surtout du fructose dont il faudrait se méfier. Il a pourtant bonne presse, puisque c’est le sucre que l’on trouve dans les fruits.

Pour chaque type d’aliment que l’on consomme, il existe une hormone de l’appétit correspondante, qui signale à notre cerveau que nous avons eu assez, sauf pour le fructose ! Et pour cause : autrefois le sucre n’existait pas en abondance comme aujourd’hui. C’était une denrée rare et précieuse ! Lorsque l’on en trouvait, on en consommait pour prendre des réserves (de graisse) pour faire face à une famine ou un manque éventuel. Car oui, le fructose est directement converti en graisse et se retrouve stocké, contrairement au glucose qui sert de source d’énergie. Lorsque l’on en consomme beaucoup, cela taxe le foie (ce qui conduit au foie gras !) et entraîne une résistance à l’insuline, dont les suites sont le syndrome métabolique, autrement dit l’obésité, ainsi que les maladies cardio-vasculaires, le diabète et le cancer.

Où trouve-t-on ce vilain fructose ?

Le sucre en contient 50%, le miel 40%. Les fruits en contiennent aussi mais la présence de fibres réduit son effet pervers. En revanche, sans les fibres, en jus par exemple, ils seront tout aussi mauvais. Que les jus soient fraîchement pressés, à l’extracteur, centrifugeuse, ou en carton au supermarché, c’est la même chose du point de vue métabolique ! Préférez les smoothies si vous tenez absolument à boire vos fruits.

Méfiez-vous également de la mention « sirop de fructose-glucose » dans la liste des ingrédients d’aliments ou de boissons industriels. Le pire selon moi est le nectar d’agave parce qu’on le fait passer pour un sucre « sain » : on retrouve en magasin bio et dans beaucoup de recettes soi-disant saines, comme des boissons, des barres énergique, etc. Il contient entre 70% et 90% de fructose ! Certains diront qu’il est bon car son index glycémique est très bas : mais c’est justement dû à sa teneur en fructose qui est mal métabolisé, qu’il n’a que peu d’effet sur la glycémie, mais beaucoup d’effets sur le foie et sur la ligne…

Les effets pervers du fructose vont plus loin encore : ils nous déséquilibrent et provoquent des boulimies, des envies irrépressibles de plus de sucres encore ! Et voilà comment on se fait prendre dans un cercle bien vicieux.

La solution ? Mangez plus de protéines et de graisses : vous ne vous sentirez pas en mode privation, au contraire, ces catégories d’aliments sont formidables pour la satiété, et rééquilibreront vos envies de sucre.

 

Pourquoi il est plus efficace de courir 15 minutes que 45.

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Pour avoir une silhouette tonique et mince il faut manger sainement et équilibré, mais il faut aussi faire du sport…

Je sais, ce n’est pas un scoop, mais je voudrais partager un moyen d’être plus rapide et efficace, car je suis bien placée pour comprendre que le temps et l’effort que ça demande en découragent plus d’un.

Jusqu’à présent on nous prescrivait minimum 40 minutes de course à pied, d’elliptique,  vélo, etc., afin de pouvoir brûler des graisses. En fait il s’avère que ce n’est ni nécessaire, ni même efficace ! (Sauf pour travailler son endurance cardiaque, mais ce que je vous propose fait l’affaire aussi)

Ce n’est pas étonnant que l’on se décourage vite des efforts sportifs lorsque l’on ne voit pas de résultats ! La solution que je vous propose c’est de privilégier le training à Intervalles Haute Intensité (TIHI) (traduit de l’anglais High Intensity Interval Training – HIIT).

En 15 minutes de TIHI, on en fait plus que 60 minutes de cardio. Les avantages sont très clairs :

–          L’efficacité et le gain de temps

–          Continue de brûler des graisses dans les 24 heures qui suivent l’effort

–          Bon pour le cœur qui gagne du coup en endurance lorsqu’il faut prolonger l’effort

–          Nul besoin d’autre équipement que des chaussures de course

–          On perd du poids, mais pas des muscles car cela puise dans les réserves graisseuses

–          Booste le métabolisme et stimule l’hormone de croissance de 450% pendant les 24 heures qui suivent. Ceci est un très très grand atout car l’hormone de croissance (qui décroit avec l’âge) nous permet de brûler plus de calories (jusque 300 par jour) et ralenti le vieillissement.

–          Facile à exécuter où que l’on soit

–          C’est un chouette défi : même si sur le moment c’est douloureux et essoufflant, c’est très gratifiant car les résultats sont rapides.

Alors en pratique, comment fait-on ?

L’idéal est de s’échauffer par une marche rapide et quelques étirements. Ensuite, mettez la minuterie de votre téléphone sur 15 minutes et commencez à courir à une allure modérée pendant 2 minutes environ. Puis sprintez le plus vite que vous pouvez, jusqu’à essoufflement total, et revenez à l’allure modérée le temps de récupérer, et recommencez jusqu’à l’écoulement des 15 minutes.

Pour être plus méticuleux et précis, on peut se chronométrer à 2 minutes et 1 minute x 5. Tout dépend de si l’on est sportif débutant ou confirmé. Personnellement, je préfère être à l’écoute de mon corps. Je pense que chacun a des limites et une vitesse de récupération différente. Avec de l’entrainement, on peut mieux cadrer son temps.

Et s’il pleut, il reste les escaliers : monter les marches 3×3 c’est le sprint, et les descendre c’est la récupération.

15 minutes c’est faisable, non ? 😉

Manger des os comme une femme des cavernes???? Oui! Vos os et vos articulations vous diront merci!

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Aujourd’hui je voudrais parler de l’importance des nourritures “primitives” ou traditionnelles qui sont bénéfiques à la santé de vos os – comme la moelle et les bouillons à l’os. Ce sont des superaliments!

Ces aliments sont de très anciens remèdes pour l’inflammation systémique et les problèmes liés à l’ossature.  Saviez-vous qu’en outre, leur consommation permet de guérir vos intestins, et favorise de ce fait une meilleure digestion par une sécrétion augmentée d’enzymes digestives ainsi qu’une absorption optimale de nutriments.

Quelques exemples de bienfaits :

–          La soupe de poulet est un vrai médicament pour les grippes et les virus.

–          Les bouillons d’os réduisent les douleurs articulaires grâce à leur teneur élevée en glucosamine et chondroitine, ainsi que d’autres composants du cartilage bouilli.

–          Qui veut  une peau et des ongles en bonne santé ? Alors la gélatine des bouillons renforce la structure du collagène dans la peau ainsi que la kératine des ongles.

–          C’est également une source naturelle de calcium et de magnésium, deux minéraux qui sont des composants essentiels des os.

La cuisson de l’os à moelle est très rapide et facile, et constitue une entrée délicieuse pour un repas.  Il suffit de demander à votre boucher des os prédécoupés, puis de les placer dans un four chauffé à 200° pendant 10-15 minutes et les déguster avec du gros sel et du persil haché !

Pour un simple bouillon à l’os, placez les os dans une marmite avec 1.5 litres d’eau, du sel, 2 oignons, 2 carottes, 2 bâtons de céleri,  2 cas de vinaigre de cidre et 2 gousses d’ail hachées. Faire bouillir puis réduire le feu au minimum pendant  12 heures. Jetez les os au moment de servir.

Pourquoi du vinaigre? L’acide se combine bien aux matières grasses pour une meilleure digestibilité mais surtout il permet d’extraire tous les précieux minéraux contenus dans les os  et qui se retrouveront dans le bouillon. Choisissez un vinaigre non filtré et non pasteurisé (comme Demeter ou Vajra en magasins bio).

Idéalement, vos os proviendront de vaches qui auront été élevées en plein air. Les toxines sont stockées dans les graisses, donc tâchez de vous procurer des os de qualité (Coprosain, Charolais, Jack O’Shea à Bruxelles).

 

STOP aux préjugés nutritionnels!

prejugés nutri

10 gros mensonges sur la nutrition

Par Jean-Marc Dupuis

 

Les consignes officielles en nutrition diffusées dans les écoles, les hôpitaux, les médias, sont inexactes et contradictoires.

J’ai fait une liste des pires exemples ci-dessous, mais ce n’est malheureusement que la pointe émergée de l’iceberg.

Voici 10 gros mensonges, mythes et idées fausses qui circulent :

 

1. Le petit-déjeuner idéal

« Idéalement, la journée débute avec un repas équilibré, composé d’un laitage, d’un fruit et d’une boisson… », écrit Flora Genoux en page 15 du journal Le Parisien, mardi 3 décembre 2013.

Ces conseils dérivent directement des recommandations officielles de manger, au petit-déjeuner, une tartine de beurre et de confiture, un jus d’orange et un bol de lait.

On retrouve une variante de ce mythe sur les boîtes de céréales, qui martèlent aux enfants que leur petit-déjeuner idéal se composera, par exemple, d’un « bol de Kellogg’s Corn Flakes avec du lait (pour le calcium) et d’un jus d’orange (pour les vitamines) ».

Faux, faux, faux sur toute la ligne.

Ces petits-déjeuners sont des bombes à sucre : le jus d’orange est riche en fructose, le « mauvais sucre » qui fait monter la glycémie et qui se transforme en mauvaise graisse ; le lait est plein de « lactose » qui est une autre forme de sucre. Le pain à la confiture, ou les céréales, sont aussi pleins de glucides : au contact de la salive, l’amidon du pain se transforme en glucose et fera monter en flèche le taux de sucre sanguin dans les minutes suivant son absorption.

Tant de sucre oblige le pancréas à produire une masse d’insuline, ce qui peut entraîner une crise d’hypoglycémie vers 11 heures du matin, avec une baisse d’énergie, une prise de poids sous forme de mauvaises graisses, le tout accompagné d’une forte fringale.

À l’Université de Kansas pour la diététique et la science de la nutrition, des chercheurs ont publié une étude en février 2010 démontrant qu’un petit-déjeuner doit au contraire être riche en protéines. Moins de glucides et plus de protéines augmentent l’énergie, diminuent la sensation de faim au cours de la journée, sans pour autant augmenter le nombre de calories absorbées pendant la journée. En effet, les calories supplémentaires consommées lors d’un riche petit-déjeuner sont compensées par une baisse égale des calories aux autres repas, sans même que vous vous en aperceviez. Vous n’avez donc à faire aucun effort.

De plus, remplacer les glucides par de bonnes graisses réduit encore la hausse de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et accroît la sensation de satiété, réduisant les fringales et donc le grignotage pendant la journée.

Un bon petit-déjeuner doit donc contenir un apport conséquent de protéines et de bonnes graisses. Il est hautement recommandé d’y incorporer des aliments comme des œufs, omelette, avocat, tranche de saumon, de jambon, olives, fromage de brebis, noix, amandes et autres fruits à coque, ou encore des crudités avec de la vinaigrette.

Cela vous donnera une vraie sensation de satiété, de l’énergie, et un appétit modéré à midi qui, au bout du compte, bénéficieront à votre santé et à votre ligne.

 

2. Le lait est bon pour les os

Il n’existe pas la moindre preuve que le lait rende les os solides et prévienne les fractures, et c’est même le contraire qui vient d’être démontré par une nouvelle étude de Harvard (qui fait suite à toutes les données scientifiques que l’on avait déjà sur cette question).

Plus de lait au cours de l’adolescence, c’est plus de risques de fracture de la hanche chez les hommes. Chez les femmes, la consommation de lait ne change rien. [1]

De plus, selon une étude de 2012 publiée dans l’American Journal of Epidemiology, les hommes qui, dans l’adolescence, ont bu le plus de laitages ont un risque significativement augmenté de développer un cancer de la prostate. [2]

Selon le spécialiste du lait Thierry Souccar, « il est nécessaire que les autorités sanitaires (en France : ANSES, INPES, PNNS) fassent amende honorable en reconnaissant qu’elles ont eu tort d’inciter toute la population à consommer 3 à 4 laitages par jour « dans le but de prévenir les fractures » ; elles doivent s’abstenir dorénavant de promouvoir la surconsommation de ces aliments, et prôner la modération. » [3]

 

3. Les aliments allégés sont bons pour la santé

Savez-vous quel est le goût d’un aliment dont on a retiré toute la graisse ?

Eh bien, c’est exactement celui du carton. Personne ne voudrait en avaler.

Les industriels de l’agro-alimentaire le savent et ils ajoutent d’autres choses pour compenser le manque de gras.

En général, ce sont des sucres : sucre, sirop de glucose-fructose, ou des édulcorants artificiels comme l’aspartame.

Ces aliments augmentent fortement les fringales. Les graisses, au contraire, donnent une sensation durable de satiété, parce qu’elles restent plus longtemps dans l’estomac pour être digérées par les sucs digestifs.

Il est donc plus difficile de maigrir quand on mange des produits allégés en graisses.

 

4. Les œufs sont mauvais pour la santé

Un des plus grands tours de force des diététiciens modernes est d’avoir diabolisé un des meilleurs aliments pour l’homme : les œufs.

Le jaune d’œuf, selon eux, est plus dangereux que Dracula car il est horriblement riche en cholestérol, et donc facteur de maladies cardiaques.

Il est vrai qu’un gros jaune d’œuf contient 212 mg de cholestérol, ce qui est beaucoup par rapport aux autres aliments.

Mais il a aussi été prouvé que le cholestérol alimentaire n’augmente pas le cholestérol sanguin. Le cholestérol sanguin est fabriqué par le foie, à partir du sucre, combien de fois faudra-t-il le répéter ??

Une ÉNORME étude, portant sur 4 millions de personnes, est encore parue tout récemment dans le British Medical Journal, et a de nouveau conclu que manger un œuf tous les jours n’augmente en rien le risque de maladie cardiaque et peut même baisser le risque d’attaque cérébrale (AVC), sauf pour les personnes diabétiques. [4]

Notons également que le jaune d’œuf est magnifiquement riche en lutéine et en zéaxanthine, deux antioxydants extraordinaires qui protègent les yeux contre la cataracte et la dégénérescence maculaire. [5]

 

5. Manger beaucoup de protéines est mauvais pour les reins

Les régimes hyper-protéinés sont fortement critiqués pour provoquer des problèmes de rein et de l’ostéoporose (os poreux).

Une fois de plus, c’est le contraire qui est vrai.

Sur le long terme, manger des protéines donne des os plus solides et diminue fortement le risque de fractures, d’après un gigantesque travail de synthèse effectué récemment par des chercheurs de l’université du Connecticut (Etats-Unis) [6]. Restreindre la consommation de protéines est même décrit comme « dangereux » pour les personnes qui ont des os fragiles, dans l’étude citée !

Concernant les reins, il s’agit là encore d’un mythe : les études approfondies n’ont montré aucun lien entre les régimes riches en protéines et les problèmes de rein chez les personnes en bonne santé. [7]

Une situation à ne pas confondre avec celle des personnes souffrant d’insuffisance rénale chez qui il a été clairement démontré qu’une diminution des apports en protéines préservait mieux la fonction rénale déclinante.

Manger plus de protéines et moins de céréales diminue la pression artérielle, les taux de cholestérol et le risque de maladies cardiaques. [8]

N’ayez plus peur des protéines mais accompagnez-les toujours de bonnes quantités de légumes pour leur effet basifiant.

 

6. Les huiles végétales sont meilleures

Les huiles végétales riches en acides gras polyinsaturées sont considérées comme bonnes pour la santé parce qu’elles diminueraient le risque cardiaque.

Mais il y a là un gros malentendu : tous les acides gras polyinsaturés ne se valent pas.

Les acides gras polyinsaturés oméga-6 ont un effet inflammatoire (mauvais pour les artères), tandis que les oméga-3 sont anti-inflammatoires (bons pour les artères).

L’être humain a besoin de consommer des oméga-3 et des oméga-6 de façon proportionnelle : s’il mange plus des uns, il doit aussi manger plus des autres.

Il faut deux à quatre fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3. L’alimentation moderne est beaucoup trop riche en oméga-6 (présents dans l’huile de tournesol et de maïs), et trop pauvre en oméga-3 (huile de lin, huile de noix et de colza, huiles de poisson), ce qui explique en partie la hausse des maladies cardiaques. Le rapport est souvent de 1 à 20, ou de 1 à 30 !

Pour améliorer votre ratio oméga-6/oméga-3, vous devez donc à la fois essayer de diminuer votre consommation d’huile de tournesol et de maïs, et augmenter votre consommation d’huile de lin, de colza, de noix et de poissons gras.

Attention : les acides gras polyinsaturés sont très instables : ils s’oxydent facilement et deviennent alors toxiques et nuisibles à la santé. Cette oxydation se produit lorsque les huiles sont stockées dans des bouteilles transparentes, exposées à la lumière, lorsque les bouteilles sont laissées ouvertes sans bouchon, et plus rapidement encore lorsque vous les faites chauffer.

Conservez donc précieusement vos bouteilles d’huile végétale dans l’obscurité, au frais, et avec leur bouchon. Si vous vivez seul ou à deux, préférez les petites bouteilles, pour éviter de garder une même bouteille ouverte plusieurs semaines. Mettez un quart d’huile de lin dans vos vinaigrettes et envisagez de prendre des capsules d’huile de poisson (très riches en oméga-3) pour maintenir le bon ratio oméga-6/oméga-3. Conservez toujours une huile de lin au frigo. L’huile de lin ne doit jamais être cuite.

 

7. Les graisses saturées sont mauvaises

Dans les années 60, il fut soudain décidé que les graisses étaient responsables des maladies cardiaques, en particulier les graisses saturées.

Cette nouveauté provenait d’études biaisées et de décisions politiques qui se sont révélées désastreuses.

Une très grande revue d’articles scientifiques publiée en 2010 a conclu de façon définitive à l’absence totale de relation entre les graisses saturées et les maladies cardiaques. [9]

Il n’y a donc aucune raison de vous priver de viandes grasses, d’huile de coco ou de palmiste, très riches en acides gras saturés, et même de beurre, crème fraîche si vous supportez les produits laitiers.

Les aliments gras vous donnent un sentiment fort et durable de satiété, parce qu’ils mettent longtemps à être digérés. Ils restent plus longtemps dans l’estomac que les glucides et les protéines. Ils permettent donc de mieux réguler l’appétit, de limiter le grignotage, de se sentir mieux dans sa peau, d’être plus actif, et vous aident à retrouver votre poids naturel.

 

8. Tout le monde doit manger des céréales

L’idée que l’être humain doit baser son régime sur les céréales m’a toujours paru absurde.

La révolution agricole, à partir de laquelle les hommes ont commencé à manger des céréales, s’est produite il y a peu de temps, à l’échelle de l’évolution, et nos gènes n’ont pratiquement pas changé depuis. L’homme moderne n’est ni plus ni moins qu’un chasseur-cueilleur en costume-cravate !

Son tube digestif est toujours le même. Il n’est pas fait pour digérer des quantités importantes de céréales.

Les céréales sont pauvres en nutriments essentiels, comparées aux légumes. Complètes, elles sont aussi riches en acide phytique, qui se lie aux minéraux dans l’intestin humain, ce qui les empêche d’être assimilées, provoquant une dénutrition. [10]

La céréale la plus répandue dans les pays occidentaux est, de loin, le blé, qui peut causer chez l’homme toutes sortes de problèmes de santé, certains mineurs, d’autres plus graves.

Le blé moderne contient de grandes quantités d’un mélange de protéines appelé gluten, qu’une partie importante de la population ne supporte pas : allergie, intolérance, hypersensibilité.

Dans ce cas, manger du gluten peut abîmer la paroi intestinale, provoquer des douleurs, des ballonnements, des diarrhées, de la fatigue [11]. La consommation de gluten a aussi été associée, dans de très sérieuses études, à la schizophrénie, une grave maladie mentale.[12]

Réduire la part des céréales dans l’alimentation peut donc se révéler excellent pour la santé, à condition bien sûr de remplacer les calories ainsi perdues par une consommation accrue de légumes, fruits, fruits à coques (noix, noisettes, amandes, noix du Brésil, noix de pécan…), et autres aliments riches en nutriments.

 

9. Le sucre est mauvais car ce sont des « calories vides »

Beaucoup de personnes pensent que le sucre de table est mauvais parce que ce sont des « calories vides ».

Il est vrai que le sucre est très pauvre en nutriments essentiels, mais le problème va bien au-delà.

Le sucre de table est appelé saccharose par les spécialistes. La saccharose est formée d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose.

Or, le fructose est un mauvais sucre, lorsqu’il est consommé isolé. Au lieu d’être utilisé pour donner de l’énergie aux cellules ou au cerveau, comme le glucose, le fructose est métabolisé par le foie, qui le transforme en triglycérides, des graisses qui circulent dans le sang et augmentent le risque de maladies cardiaques.

Manger beaucoup de fructose provoque une résistance à l’insuline et à la leptine, la première étape vers le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète. Le sucre de table est donc le principal responsable des problèmes de poids, et sans aucun doute le pire ingrédient de notre régime alimentaire. Malheureusement, il est très bon marché et c’est donc l’un des ingrédients les plus utilisés dans l’industrie agro-alimentaire. Il constitue même la matière première principale de secteurs industriels entiers comme la confiserie, la pâtisserie, l’industrie des confitures et des boissons.

Plutôt que faire la chasse aux graisses dans votre alimentation, faites la chasse au sucre… et regardez l’aiguille de votre pèse-personne revenir tranquillement vers votre poids normal, sans rien faire d’autre.

 

10. Le gras rend gras

Je reviens encore là-dessus car cela paraît évident à presque tout le monde que manger gras rend gras.

Cette chose qui s’accumule sous la peau et qui nous rend gros et mou est de la graisse. Donc… manger de la graisse doit forcément augmenter cette couche de graisse.

Mais ce n’est pas si simple. Il est vrai que les graisses contiennent plus de calories par gramme que les glucides et les protéines. Mais d’un autre côté, nous avons une répulsion naturelle à manger beaucoup de gras, car le gras provoque rapidement un sentiment de satiété voire d’écœurement, parce que nous le digérons moins facilement, surtout consommé seul. Ce n’est pas vrai du sucre, que nous pouvons manger en quantités énormes, sans nous en apercevoir, surtout quand nous l’absorbons sous la forme d’aliments qui n’ont pas un goût sucré, comme le pain, les pâtes, les pommes de terre.

Il n’y a presque aucune différence pour maigrir entre un régime pauvre en glucides et un régime pauvre en graisses.

Par contre, les régimes pauvres en glucides semblent plus efficaces à long terme. De plus, ils préservent mieux la santé cardiovasculaire. [13] Cet article est issu de La Lettre Santé Nature Innovation, service d’information gratuit sur la santé, la nutrition et le bien-être par Jean-Marc Dupuis.

 

Sources :

[1] Feskanich D, Bischoff-Ferrari HA, Frazier AL, Willett WC. Milk ConsumptionDuring Teenage Years and Risk of Hip Fractures in Older Adults. JAMA Pediatr.2013 Nov 18.

[2] Torfadottir JE. Milk intake in early life and risk of advanced prostate cancer. Am J Epidemiol. 2012 Jan 15;175(2):144-53. Epub 2011 Dec 20.

[3] Boire du lait ne protège pas des fractures : nouvelles preuves

[4] Egg consumption and risk of coronary heart disease and stroke: dose-response meta-analysis of prospective cohort studies

[5] Plasma Lutein and Zeaxanthin and Other Carotenoids as Modifiable Risk Factors for Age-Related Maculopathy and Cataract: The POLA Study

Lutein and Zeaxanthin Status and Risk of Age-Related Macular Degeneration

Evidence for protection against age-related macular degeneration by carotenoids and antioxidant vitamins.

[6] Dietary protein and skeletal health: a review of recent human research.

[7] Dietary protein intake and renal function

[8] Effects of Protein, Monounsaturated Fat, and Carbohydrate Intake on Blood Pressure and Serum Lipids

[9] Meta-analysis of prospective cohort studies evaluating the association of saturated fat with cardiovascular disease

[10] Minerals and phytic acid interactions: is it a real problem for human nutrition?

[11] Gluten causes gastrointestinal symptoms in subjects without celiac disease: a double-blind randomized placebo-controlled trial.

[12] The gluten connection: the association between schizophrenia and celiac disease

[13] Systematic review and meta-analysis of clinical trials of the effects of low carbohydrate diets on cardiovascular risk factors

Systematic review of randomized controlled trials of low-carbohydrate vs. low-fat/low-calorie diets in the management of obesity and its comorbidities

Low-carbohydrate nutrition and metabolism

Booster son métabolisme en 10 lessons:

1- Boire de l’eau: L’eau hydrate l’organisme, ce qui permet un fonctionnement optimal de votre métabolisme. On recommande 8 grands verres d’eau par jour.

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2- Dire adieu aux aliments industriels: Les aliments industriels comme la charcuterie ou les fromages packagés contiennent énormément de sel et d’additifs chimiques qui mettent votre processus digestif à l’épreuve au lieu de laisser votre métabolisme fonctionner de manière optimale.

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3- Se muscler: Bouger ses muscles augmente le métabolisme. La musculation vous permet de brûler des calories 24h/24, et les corps musclés brûlent les calories plus rapidement.

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4- L’exercice cardio-vasculaire compte aussi: Se bouger en douceur une heure par jour assure aussi un bon fonctionnement métabolique.

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5- Le thé vert, ça marche vraiment! Selon les nutritionistes, 3 tasses par jour font la différence.

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6- Pimentez votre quotidien: en ajoutant du piment à vos plats, vous accélèrerz votre métabolismes pendant plusieures heures grâce à la capsaïcine qu’il contient.

piments

 

7- Les protéines sont vos alliés: Avec un apport de protéines à chaque repas, vous brûlerez 200 calories de plus par jour!

protein

 

8- Faites dodo! Un manque de sommeil (moins de 7-8 heures par nuit) provoque des envies de « crasses » et de sucres.

zzz

 

9- N’oubliez pas votre petit-déjeuner: c’est le repas le plus important de la journée car il réveil votre métabolisme pour pouvoir brûler des graisses tout au long de la journée.

breakfast

 

10- Comptez vos calories: pas trop de calories, mais c’est essentiel de manger suffisamment. Attention! Avec une restriction calorique, vous ralentissez votre métabolisme de 45%!!!

valeurs nutri