La détox du foie? Ce n’est pas ce que vous croyez!

bonebroth

Avec l’été qui arrive à grands pas, c’est tout naturel de vouloir se préparer avec une petite détox. On pense notamment à son foie, mis à l’épreuve par une alimentation riche de l’hiver, et les couches de vêtements qui ont dissimulé nos indulgences…

Mais méfiance ! Car le foie est une machine bien ficelée et une cure de jus et un régime hypocalorique sans graisses est en fait une punition plutôt qu’un salut. Ce serait bénéfique si cela permettait de rompre avec une alimentation industrielle et déséquilibrée, pauvre en nutriments et en légumes. Malheureusement, les adeptes de ce genre de cure sont déjà très connaisseurs en nourriture « saine ». Pour eux, ces cures ne font qu’épuiser leurs réserves de vitamines et de minéraux !

L’autre catégorie d’adeptes sont ceux qui croient, à tort, que de faire l’une ou l’autre cure de temps en temps leur donne carte blanche pour manger et boire tout ce qu’ils veulent, impunément !

Il faut comprendre comment le foie opère sa fonction de détoxination pour se rendre compte de l’aberration de ce genre de cure. Pour simplifier l’explication d’un processus ultra-complexe, nous pouvons dire que la détox se fait en deux étapes : l’oxydation et la conjugaison.

La première étape consiste en une réaction chimique qui permet d’extraire la toxine de son lieu de stockage : la cellule de graisse. Cette réaction induit une forte circulation des radicaux libres (à cause de l’oxydation) ce qui nécessite l’intervention d’antioxydants, à savoir les vitamines A, D et E. Ce sont des vitamines liposolubles, provenant des graisses (que l’on ne trouve pas souvent dans les cures!)

A ce stade, les toxines libérées sont très réactives, donc il est important d’avoir des réserves d’enzymes pour l’étape suivante, la conjugaison. Celle-ci consiste à rendre la toxine hydrosoluble, afin qu’elle puisse être éliminée via les urines ou la bile. Ici, ce sont les aliments riches en soufre qui vont soutenir cette réaction, tels les jaunes d’œuf, et des acides aminés comme la taurine et la cystéine, dont les meilleures sources sont les viandes de pâture et les produits laitiers (là aussi, des aliments que l’on ne trouve pas en cure)… Sans ces réserves, les toxines ne sont pas éliminées et restent en circulation dans l’organisme.

Le meilleur moyen de soutenir votre foie dans sa fonction d’élimination des toxines est donc de lui procurer des graisses saines (en modération toutefois !) car elles vont stimuler la production de bile. C’est la bile qui va permettre d’éliminer efficacement les toxines. Une de ses composantes est le cholestérol, d’où l’importance d’en consommer. La source la plus saine se trouve en fait dans les graisses animales de bêtes élevées en pâture.

Alors oubliez ces cures de jus. Et si votre alimentation au quotidien laisse à désirer, alors songez plutôt à l’améliorer sur le long terme, pas juste le temps d’une cure !

Donc pour aider son foie à effectuer une de ses tâches très importantes d’élimination des toxines, il vaut mieux lui apporter les nutriments qui lui sont les plus précieux, à savoir les bonnes graisses, au lieu de l’affamer par des cures de jus qui risquent de l’affaiblir.

Pensez également à gérer votre stress car il oblige votre système nerveux à détourner l’énergie de réparation et de renouveau des organes en faveur du système musculaire. Vos muscles sont tendus, mais votre foie ne travaille plus à l’élimination des toxines, du coup, l’organisme les stocke, dans les cellules graisseuses…

Un autre moyen de soutenir votre foie est de ne pas ingérer de toxines, c’est-à-dire de ne pas consommer d’aliments industriels et de préférer le bio lorsque c’est possible pour éviter les pesticides.

Si vous mangez déjà sainement, alors tâchez de consommer des aliments dont la densité en nutriments utiles au foie est importante : les graisses comme le beurre de lait cru qui contient de la vitamine A et E, mais aussi du calcium, du jaune d’œuf pour son cholestérol et du consommé de bœuf (ou du bouillon d’os) pour la gélatine. Ces aliments sont riches et nutritifs pour le foie, lui apportant vitamines, minéraux et enzymes donc il lui sera d’autant plus facile de faire son travail.

Voici la recette d’une soupe qui comprend un bon nombre d’ingrédients riches et nourrissants qui vont soutenir la fonction détoxinante du foie. On peut en faire toutes les semaines, ainsi le bouillon peut aussi servir pour des sauces ou d’autres préparations qui requièrent de l’eau.

La soupe véritablement détox:

Il vous faudra :

2 kg d’os de bœuf de pâture nourri d’herbe

1 oignon haché (contient de la cystine, un acide aminé employé par le foie pour produire de la glutathionne, un puissant antioxydant)

1 gousse d’ail écrasée

1 kg de légumes de saison bio en dés : poireaux, navet et carottes (riches en souffre, ils augmenteront vos stocks de glutathionne)

1 bouquet garni

Sel de Guérande

1 cuillère à café de vinaigre de cidre pour extraire les minéraux des os

4 litres d’eau, ou ce qu’il faut pour tout couvrir

Mettez tous ces ingrédients dans une grande marmite et faites bouillir. Ecumez les impuretés en surface au fur et à mesure. Puis couvrez, réduisez le feu, et laissez mijoter à feu doux 3-4 heures, et même plus si vous le voulez. Plus ça mijote, plus vous aurez de gélatine.

Filtrez le bouillon obtenu et jetez les os et les légumes.

Pour servir, rajoutez de nouveaux légumes ainsi que du gingembre et de l’ail frais. Une fois les légumes cuits, vous pouvez servir tel quel ou mixer.

Consommez avec une tranche de pain traditionnel au levain tartinée généreusement au beurre cru bien sûr !

 

 

Un diner en 10 minutes: Poulet au cajou et kale.

Souvent j’aime que mon repas soit vite fait, mais ce n’est pas une raison de ne pas manger sain et nutritif!

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Plongez dans une eau bouillante et salée des feuilles de kale dont vous aurez ôté les tiges, pendant 3 minutes puis coupez le feu. Pendant ce temps, dans une poêle, faites revenir un demi oignon émincé avec du blanc de poilet coupé en petits dés avec une pincée de cumin ou épices de votre choix, ajoutez les noix de cajou en fin de cuisson. Dans une assiette creuse placez le kale essoré et parsemez d’huile d’olive, dressez avec le poulet et quelques tomates cerises. Voilà!

Pourquoi il est plus efficace de courir 15 minutes que 45.

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Pour avoir une silhouette tonique et mince il faut manger sainement et équilibré, mais il faut aussi faire du sport…

Je sais, ce n’est pas un scoop, mais je voudrais partager un moyen d’être plus rapide et efficace, car je suis bien placée pour comprendre que le temps et l’effort que ça demande en découragent plus d’un.

Jusqu’à présent on nous prescrivait minimum 40 minutes de course à pied, d’elliptique,  vélo, etc., afin de pouvoir brûler des graisses. En fait il s’avère que ce n’est ni nécessaire, ni même efficace ! (Sauf pour travailler son endurance cardiaque, mais ce que je vous propose fait l’affaire aussi)

Ce n’est pas étonnant que l’on se décourage vite des efforts sportifs lorsque l’on ne voit pas de résultats ! La solution que je vous propose c’est de privilégier le training à Intervalles Haute Intensité (TIHI) (traduit de l’anglais High Intensity Interval Training – HIIT).

En 15 minutes de TIHI, on en fait plus que 60 minutes de cardio. Les avantages sont très clairs :

–          L’efficacité et le gain de temps

–          Continue de brûler des graisses dans les 24 heures qui suivent l’effort

–          Bon pour le cœur qui gagne du coup en endurance lorsqu’il faut prolonger l’effort

–          Nul besoin d’autre équipement que des chaussures de course

–          On perd du poids, mais pas des muscles car cela puise dans les réserves graisseuses

–          Booste le métabolisme et stimule l’hormone de croissance de 450% pendant les 24 heures qui suivent. Ceci est un très très grand atout car l’hormone de croissance (qui décroit avec l’âge) nous permet de brûler plus de calories (jusque 300 par jour) et ralenti le vieillissement.

–          Facile à exécuter où que l’on soit

–          C’est un chouette défi : même si sur le moment c’est douloureux et essoufflant, c’est très gratifiant car les résultats sont rapides.

Alors en pratique, comment fait-on ?

L’idéal est de s’échauffer par une marche rapide et quelques étirements. Ensuite, mettez la minuterie de votre téléphone sur 15 minutes et commencez à courir à une allure modérée pendant 2 minutes environ. Puis sprintez le plus vite que vous pouvez, jusqu’à essoufflement total, et revenez à l’allure modérée le temps de récupérer, et recommencez jusqu’à l’écoulement des 15 minutes.

Pour être plus méticuleux et précis, on peut se chronométrer à 2 minutes et 1 minute x 5. Tout dépend de si l’on est sportif débutant ou confirmé. Personnellement, je préfère être à l’écoute de mon corps. Je pense que chacun a des limites et une vitesse de récupération différente. Avec de l’entrainement, on peut mieux cadrer son temps.

Et s’il pleut, il reste les escaliers : monter les marches 3×3 c’est le sprint, et les descendre c’est la récupération.

15 minutes c’est faisable, non ? 😉